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A PROPOS

Confluences Humaines est un projet créé par Louis Bidou et porté par un collectif : Louis Bidou, Aurélie Marques, Norman Tahrat (réalisateurs, chefs opérateurs), Adrien Bellay, Lison Sanabria, David Kajman (monteur.se.s), Toni Di Rocco (mixeur), Matthieu Vatin (étalo), Chloé Caudron et Jérémy Granier (graphistes), Oscar Aubry (musicien) ont notamment participé aux projets.

 

BIOGRAPHIES
 

Louis Bidou

 

J'ai d'abord travaillé au sein de projets de solidarité au sein des ONG ACTED, Djantoli, Positiv Planet et L’abri Cocoon, dans le domaine du microcrédit, de la santé infantile et du sans-abrisme, avec notamment des séjours longs sur le continent Africain. 

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Ma rencontre avec le cinéma documentaire commence en 2012 lorsque mon père me transmet les enregistrements qu’il avait réalisés quarante ans auparavant auprès de chamans du peuple Tatuyo : ils contenaient des mythes et chants rituels disparus. Je retourne en Amazonie Colombienne pour retrouver les descendants de ces chamans et leur restituer ce fragment de leur patrimoine immatériel. Cette aventure personnelle a donné naissance à un premier film “La Voix des Tatuyos", co-réalisé avec mon ami Norman Tahrat et inscrit au fond d'anthropologie visuelle. Je découvre le plaisir de la réalisation et la force du cinéma du réel. 
 
Depuis j’ai cherché à raconter les tensions, conflits, résistances et hybridations entre différentes écologies - entendues comme manières d'organiser les relations entre humains et non-humains. Avec Aurélie Marques, j’ai amorcé en 2017 une trilogie documentaire « La voie des Plantes, repenser les liens qui nous unissent au vivant » avec comme terrains un centre de soin pour toxicomanes associant psychothérapie et médecine amazonienne au Pérou, l’évolution des pratiques des guérisseurs Kallawaya de l’altiplano Bolivien et l’alliance entre le peuple Sataré Mawé et leur plante emblématique, le Warana, dans la défense d’une autonomie politique et culturel en Amazonie Brésilienne.


Mon année au sein du master Cinéma Documentaire et Anthropologie Visuelle de l’Université de Nanterre a réorienté mes questionnements vers les recherches actuelles en histoire de l’écologie et anthropologie du vivant et les diversités de formes d’un cinéma sensoriel, multimodal et décentré de la figure humaine. Pour mon dernier film “Forêt en résistance” tourné au sein de la forêt de la ZAD de Notre Dame-des Landes, je me posais la question suivante : comment la quête d’indices, traces et stigmates des perturbations au sein de cet écosystème peut constituer une piste narrative révélant l’histoire sociale et politique d’un territoire, l’imbrication indivisible des phénomènes culturels et naturels ? La dynamique de la forêt entre en résonance avec les enjeux de résistance, d’autonomie, de résilience du collectif Abrakadabois de la ZAD qui cherche à habiter ce territoire selon des usages qui respectent le rythme propre de ce milieu.

 

Aurélie Marques 

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Formée au journalisme à l'institut d'Etudes politiques de Grenoble, je fais mes premiers pas dans la réalisation via le documentaire de télévision. 

Après 10 ans dans ce domaine, je choisis de m'éloigner des films de commande pour explorer la piste du cinéma d'auteur. 

Traversée par les questions de préservation et de transmission des connaissances vernaculaires, je co-réalise avec Louis Bidou depuis 2017 une série de films indépendants sur les plantes et les savoirs autochtones en Amérique latine. Le premier tournage, tourné dans un centre pour toxicomanes associant médecine traditionnelle et psychothérapie au Pérou, sera pour moi charnière. Le projet me permet de créer des ponts entre l'enjeu de sauvegarde du patrimoine immatériel et celui du soin - en tant que question culturelle, sociale et politique.  De retour en France, je décide de m'engager pour la reconnaissance et la valorisation des médecines traditionnelles européennes. 

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Aujourd'hui diplômée d'un cursus de trois années à l'Ecole des plantes de Paris, je travaille en tant que phytologue, organise des ateliers autours des savoirs herbalistes et botaniques, et fais partie du réseaux de recherche en éthnobotanique Flora Armorica (Finistère). 

 

Le documentaire, en tant qu'objet holistique et geste artistique, fait toujours partie de mon chemin de vie. Je suis membre du pôle "documentaire sonore" du festival Les Docs de Noirmoutier, dont j'ai rejoint l'équipe organisatrice en 2021. En parallèle, je poursuis les recherches formelles autour de la transmission et de la mémoire. 

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FILMOGRAPHIE
 

Forêt en résistance
Louis Bidou - 2023
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Quatre ans après l’abandon du projet d’aéroport, qu’est-ce qui compose la forêt de Rohanne, à Notre-Dame-des Landes ? Parmi les restes de cabanes, de grenades et de troncs barricades, semble résonner encore de la clameur des affrontements.

Le collectif Abracadabois a mis en place une filière intégrée de la ressource bois, de l’arbre à la charpente. L’entrelacement des présences, des récits et des usages raconte l’envie de réapprendre à habiter autrement un territoire.

La voie des plantes,
ceux qui voualient guérir
Aurélie Marques - Louis Bidou
2020
L'esprit du Warana
Aurélie Marques - Louis Bidou
en montage
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Au Pérou, dans le huis clos d’un centre de soins pour toxicomanes, entre médecine amazonienne et ateliers thérapeutiques, quatre patients explorent les zones d’ombre de leur passé et cherchent à tâtons un chemin vers la guérison.

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Une invitation à poser un autre regard sur l’addiction, l’apport des médecines traditionnelles et le processus complexe de guérison.

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Depuis des temps ancestraux les Sateré Mawé récoltent et préparent le Warana, ces baies rouges qui nourrissent le corps et l’esprit. Le mythe fondateur raconte que cette plante est l’essence de la connaissance et le gardien des Sateré Mawé. Aujourd’hui ils commercialisent leur Warana sans compromettre leurs traditions et leur environnement. La plante est devenu le ressort de l’autodétermination de ce peuple.

Héritiers Kallawaya
Louis Bidou - Aurélie Marques
2024
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Apolinar et son gendre Aurelio, tous deux guérisseurs Kallawaya, ont collaboré dans le passé avec l’anthropologue allemande Ina Rösing pour faire reconnaître leur art de la guérison. Aujourd’hui, entre le village de Lunlaya, aux portes de l’Atliplano bolivien, et la capitale La Paz, chacun cherche à adapter ses pratiques aux contraintes d’un monde qui change.

La voix des Tatuyos
Louis Bidou - Norman Tahrat
J2015
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Un anthropologue à la retraite confie à son fils les enregistrements chamaniques  recueillis il y a 40 ans au sein de la communauté Tatuyo en Amazonie colombienne. Ce dernier organise un voyage pour retourner aux descendants des chamanes ce fragment de leur patrimoine ancestral. 

SOUTIENS

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Un grand merci aux quelques 300 contributeurs aux financements participatifs des films :

La voix des Tatuyos et Ceux qui voulaient guérir

Confluences Humaines

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bidou.louis@gmail.Com

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06 95 84 00 88 

© Confluences Humaines. Site créé par Louis Bidou

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